dimanche 12 mai 2013

LES ACTEURS DE L'ETABLISSEMENT S1

interview avec l'un des trois CPE du lycée Marcel Rudloff :

  • Il y a trois CPE dans le lycée , vous vous occupez tous de la filière pro?
 Nous somme effectivement trois , avec mes deux collègues on se partage toutes les fillières , à chaque rentrée scolaire et à tour de rôle , l'un d'entre nous va devoir gérer tous les élèves de toutes les classe de seconde, et les accompagner jusqu' à la terminale , cela nous permet de les suivre au quotidien , de cette manière nous apprenons à les connaître , et cela nous permet de mieux les apréhender ...
  • Quels sont vos rapports avec les élèves?
 Pour ma part le vouvoiement est vraiment important , je pars du principe que nous n'avons plus a faire à des élèves de collège , mais à des jeunes femmes et des jeunes hommes qui ont entre 16 et 22 ans pour les plus vieux , il faut les respecter et cette forme de respect passe tout d'abord par le vouvoiement , si je demande par exemple à un élève de retirer sa casquette je ne vais pas lui demander, en le tutoyant car ça n'aura pas le même impact que si je le vouvoie, il faut toujours être respectueux envers les élèves , et on peut se permettre d'être  plus proche d'eux tout en ayant la barrière du vouvoiement ...
  •  Quels sont vos rapports avec les parents d'élèves ?
 Avec les parents il faut savoir être pondéré et respectueux , il faut savoir arrondir les angles c'est à dire de ne pas constamment dire que les points négatifs , car nous sommes là avant tout entrain de faire une description de leur fils ou de leur fille , et aucun parent ne supporte qu'on fasse un portait négatif de son enfant , il faut donc pour cela toujours dire ce qui va , les points positifs sont super important pour que les parents aient une bonne image du système scolaire, l'objectif est de parvenir à mettre les parents de notre coté , c'est pour ça qu'on les bichonne un peu ...
  •   De tous les lycées dans lesquels vous avez travaillé , quel image avez vous de cet établissement?
ayant fait une dizaine de bahut , Marcel Rudloff est celui que je préfère , les élèves n'influencent pas mon point de vue car dans chaque lycée , on se trouve confronter aux mêmes types d'élèves , c'est plutôt le dynamisme que l'établissement dégage et c'est surtout grâce aux adultes qui travaillent ici , il y a une superbe ambiance de travail , c'est convivial et très festif , il y a beaucoup de communication ...
  • Quel parcours avez vous fait pour faire ce métier?
j'ai tout d'abord fait un bac 1 , il n'existe plus mais il dispense les matières langue et maths , j'ai ensuite fais un deug de culture et communication , puis j'ai passer le concours pour devenir cpe , ce qui m'a aider à réussir le concour c'est le fait d'avoir été surveillante dans des lycées , cela m'a permis de mieux répondre aux questions qui m'étaient posées , à savoir , 'comment réagir avec tel ou tel élève?' 'dans cette situation comment réussir à régler le conflit ? ' ....

  • quelles sont selon vous les compétences nécessaire à avoir pour faire votre métier?

La plus grande qualité à avoir c'est l'humanisme , si on à pas confiance en l'humain et à sa capacité de prendre du recul sur ses erreurs pour changer et faire les choses biens , autant de pas être CPE , il faut avoir à l'esprit qu'on est ici dans un lycée , où les élèves ne sont pas tout à fait mature ni conscient de la dure réalité de la vie ,

ANALYSE A POSTERIORI

Postérieur à l'expérience que j'ai vécu , en tant que professeur d'arts appliqués dans une classe de BTS , je me vois de rectifier quelques point qui se sont produit durant le déroulement de la scéance .
Premièrement je dois prendre en compte le commencement de la scéance , qui comprend l'accueil  ainsi que l'appel des élèves , au début du cours je dois prendre 5 minute à acceuillir les élèves à attirer leurs attentions pour que l'on puisse débuter le cours . 

Ce point correspond à la gestion du temps , Le professeur a insisté lourdement sur le fait que je n’avais pas su gérer mon temps,
notamment parce que mes deux parties étaient disproportionnées (la seconde n’ayant
commencée qu’au bout de 40 minutes) et parce qu’il aurait fallu gérer l’appel des élèves et les prévenir de la fin du cours.

dans un deuxième temps je mettrai l'accent sur l'assimilation des consignes en effet les élèves n’avaient pris aucune note lors de mon intervention et je m'en suis  rendu compte tardivement , je dois donc les accompagner dans chaque étapes du cours , leur dire ce qu'ils doivent faire et à quel moment le faire .

j'ai pris conscience que ces élèves ont besoin d'être constamment encadré et qu'ils ont besoin qu'on leur prête une grande attention ...

Troisièmement , je dois faire en sorte que le respect soit considérer par les élèves et cela durant mon heure de cours , je dois être à l'affût de tout ce qui se passe , pour faire respecter l'ordre et le calme , car durant mon intervention je n'ai pas remarqué l'élève entrain de dessiner sur la table , c'est ma tutrice qui l'a interpellé pour qu'il cesse de dégrader le matériel .


Les chose à faire :


-Savoir gérer ton temps y compris l’appel et la sortie des élèves.
-Exposer des parties de manière proportionnelle.
-Faire respecter le silence et interdire aux élèves de dégrader le matériel.
-Attirer l’attention des élèves en les faisant participer au cours.



Conclusion et bilan  :


J'ai trouvé cette expérience très enrichissante et passionnante, je reste convaincue que
l’enseignement est ma voie professionnelle car  j'aime partager mes connaissances.Cette
expérience a été très positive.L’autorité s’acquière avec le temps et  je persuadée que
je serai faire preuve d’autorité avec mes propres élèves.


Pour un bilan et une projection dans la suite , j'attend de finir mon stage du premier semestre au lycée marcel rudloff , afin de pouvoir comparer ces deux expériences et d'en tirer une analyse plus approfondi .


mardi 23 avril 2013

DESCRIPTION DU SCENARIO PEDAGOGIQUE :




J’ai dû faire un cours d'expression plastique sur le « sur impressionnisme » à une
classe de BTS 2 CV option multimédia du lycée Le Corbusier le mardi 19 Mars
à 13h00


 salle d 105-106

  • 12h30 j'arrive dans l'établissement afin de m'imprégner de l'ambiance qui règne au sein de cette salle de cours qui sera la mienne durant une heure. Elle est spacieuse et séparée en deux par délimitation imaginaire mais néanmoins perceptible. Deux atmosphères se distinguent parfaitement : la première étant personnelle car chaque élève dispose d’un poste de travail pour effectuer des recherches utile à son projet ; la deuxième quant à elle plus collective car tous les élèves se rassemblent pour écouter le professeur leur donner des informations, débattre sur les idées, ou bien faire des comptes rendus. Lorsque je suis arrivée, j’ai été surprise de voir que des élèves de BTS 2 CV étaient déjà présents ainsi que certains BTS de 1ère année en Design Graphique dont j'avais eu l'occasion de rencontrer durant des séances d'observation. Ils étaient éparpillés dans la classe. Je les ai salués en entrant dans la classe et ils ont répondu à mes salutations. J’ai installé mes affaires sur le bureau du professeur en titre. C'était la première fois que j'intervenais dans une classe en tant que professeur pour enseigner et partager mes connaissances avec des élèves. Le fait de me retrouver face à eux m’a beaucoup stressé mais j’ai essayé de ne pas le montrer. Je pense que c’est une peur légitime qu’a dû ressentir chaque jeune professeur à ses débuts. En effet, on se demande en permanence si l’on va être à la hauteur, si le cours va intéresser les élèves…



  • 12h35 j'ai allumé l'ordinateur du professeur et j’ai été vite confrontée à un problème : celui du mot de passe que je ne connais pas. Heureusement que ma tutrice est arrivée au même moment pour me porter secours.J’ai ainsi pu faire quelques vérifications de dernières minutes telles que regarder si mon document pdf était lisible, voir quel logiciel s'ouvrait par défaut lorsque l'on veut visionner une image. Pendant ce temps, les élèves arrivent les uns après les autres et je me prépare mentalement à me mettre dans la peau du professeur.



  • 13h10 la première sonnerie a retenti et les élèves présents vaquaient à leurs occupations. Certains travaillaient sur leurs ordinateurs respectifs, d’autres partageaient leurs idées de projet. La bonne entente était nettement perceptible au sein de cette classe malgré la formation de deux clans très distincts.



  • 13h15 la deuxième sonnerie a annoncé le début de mon cours. A cet instant, le stress m'a envahi et de nombreuses questions ont assailli mon esprit. La crainte de ne pas être capable de leur tenir face, la crainte qu’il n’y ait aucun échange, la crainte d’être ennuyeuse….Ma tutrice m’a demandé de faire l’appel. Comme les élèves ne faisaient pas silence j’ai demandé à ma tutrice d'attirer leur attention.



  • 13h20 les élèves se sont alors assis sur les tables disposées face à moi avec du papier pour prendre des notes.Je les ai comptés pour voir si tout le monde était présent. Ma liste comprenait les noms et prénoms de 15 élèves or 13 élèves étaient présents. Sur les deux élèves absents l’un avait changé de classe et le second était un élève qui m'avait montré la veille les photos qu'il comptait utiliser pour son projet. On sentait à travers ses images que son rendu final serait très influencé par le phénomène dit « hipster » avec les triangles, les galaxies, la fumée, le tout basé sur la transparence et la superposition d'éléments. Je les ai salués et je me suis présentée. Puis, je leur ai exposé les choses que nous allions aborder durant la séance. Le fait qu'ils soient tous attentifs m’a très vite mis à l'aise. Je leur ai distribué à chacun un polycopié comportant la définition de la surimpression. J’ai demandé aux élèves si l'un d'entres eux voulait lire. En l’absence de réponse, j’ai décidé de désigner une élève pour qu'elle lise la définition. Elle a lu d’une voix basse ladite définition mais de manière suffisamment audible pour que je puisse l'entendre. Etant la plus éloignée, j’en ai conclu que les élèves assis près d’elle ne pouvaient que l'entendre. Je n'ai pas osé lui demander de lire plus fort par peur de la déstabiliser. Une fois la lecture terminée, je leur ai laissé deux minutes pour m’énoncer l’ensemble des synonymes du terme de « surimpressionnisme ». Pendant ce temps, j'ai écris au tableau sous forme de colonnes comportant les termes de « synonymes », « procédés techniques », « effets rendus », « sens à exprimer ». J’ai ensuite donné la parole aux élèves pour qu’ils complètent ledit tableau. Après un moment voyant que personne ne prenait la parole, j’ai décidé de leur donner des exemples tout en les écrivant au tableau. J’ai fait un tour de table en demandant à chacun d'entre eux de me donner un synonyme. Cette technique a été payante puisqu’ils ont rempli le tableau en cinq minutes. Les élèves se sont montrés très intéressés et ont volontiers voulu s’exprimer en donnant des réponses auxquelles je n’avais pas pensées.



  • 13h30 j’ai projeté mon document PDF sur le tableau montrant divers artistes ayant travaillé sur le thème du surimpressionnisme. J’ai interrogé les élèves sur le sens qu'a voulu donné tel ou tel artiste à son œuvre, sur les procédés techniques qu'ils ont utilisés et en quoi l’on pouvait conclure que c’était de la surimpression. Un vif débat s’est alors engagé et des désaccords se sont exprimés entre les élèves sur la préférence de telle ou telle œuvre. Cet échange m’a fait beaucoup plaisir car j’ai pris conscience qu’ils étaient tous intéressés y compris les élèves qui d’habitude étaient effacés ont voulu donner leur avis.




    essais de Pauline A.
  • 13h55 j’ai commencé la seconde partie de mon cours visant à rassembler les travaux d'élèves en vue d’échanger avec chacun d’entre eux sur leur projet final à réaliser. J’ai voulu que chaque élève me parle de l’avancée de son projet. S’il avait une idée sur le procédé technique qu’il comptait employer… J’ai très nettement ressenti que les élèves étaient moins disposé à parler de leur travaux…la plupart d'entre eux n'avaient pas encore d’idées. J’ai alors décidé de prendre au hasard l’un des essais photo disposé sur la table et réalisé à l'aide d'un sténopé DIY. J’ai alors demandé à son auteur de nous expliquer la technique utilisée puis je lui ai donné son avis. J’ai procédé ainsi avec l’ensemble des travaux qui se trouvaient sur la table. Une élève ayant réalisé beaucoup d'essais n’avait pas souhaité les mélanger avec ceux des autres élèves. Elle m’a interpellé afin que j’aille les voir et donner mon avis. Elle m’a parlé de tout ce qu’elle avait fait et m’a dit que je lui avais donné de nombreuses idées afin de pouvoir les finaliser. Le fait qu’elle me dise cela m’a profondément touché car j’ai su je mon cours allait servir à ces élèves. J’ai interrogé un autre élève qui n'avait pas vraiment parlé jusque là à cause de sa timidité…je l’ai complimenté sur le dessin qu'il m'avait montré la veille et je lui ai suggéré de s'en servir pour son projet. 



  • 14h10 je leur ai demandé s’ils avaient des questions et voyant qu’ils n’en avaient pas je les ai remerciés.




mon Pdf est à disposition ici : 

dimanche 21 avril 2013

CONTEXTE D'ENSEIGNEMENT :
  • La classe : BTS 2 Communication Visuelle (option B: multimédia)
  • Les élèves : 14 élèves

  • Le matériel : 18 ordinateurs , imprimante , traceur..., projecteur 
  • Les locaux : studio photo , salle de traceur , salle d'expression plastique .. j'interviens dans une salle comportant un espace de réunion , et un espace de travail informatisé .
  • Durée de la séance :1 Heure
  • La progression à l'examen : le dernier sujet de l'année
SITUATION D'APPRENTISSAGE :
  • Titre : Expression Plastique
  • Thème : Le Surimpressionnisme 
  • Le choix du sujet : Le sujet a été proposé par ma tutrice , il correspondait à la suite logique du lancement du projet qu'elle avait donner aux élèves qui était 'la surimpression ' .
 
  • Objectif principal de la séquence : Faire un cours d'expression plastique tout en redéfinissant le terme de la surimpression qui est le thème du sujet lancé par ma tutrice
  • Objectifs opérationnels : à la fin de la séquence, les élèves doivent être capables de se familiariser avec les différents procédés techniques qu'utilisent les artistes dans le surimpressionnisme , de mobiliser assez d'éléments iconographiques pour se réapproprier au mieux le sujet.
  • Connaissances , compétences , attitudes convoqués: Avoir des connaissances diverses et variées sur des projets plastiques d'artistes qui opèrent dans divers domaines , que ce soit dans la photographie , dans la peinture , dans la sculpture , dans l'impression , il faut pour cela savoir  maîtriser les outils numériques , internet etc...
  • Préparation de la part du prof : Collecter différents documents iconographiques représentant des oeuvres d'artistes inspirés par le surimpressionnisme afin de les diffuser par le biais d'un PDF et d'un projecteur sur le tableau de la classe .

fiches qui me guideront au fur et à mesure de mon intervention :






  • pré-requis nécessaires : Les élèves ont quelques connaissances du surimpressionnisme dans la mesure où j'interviens alors que le sujet a été lancé deux semaines auparavant , les élèves ont donc eu le temps de chercher quelques informations concernant ce domaine , le sujet lui même comprenait des références d'artistes qui ont travailler autour de ce thème comme vincent perrottet ,wulz wanda ,pierre di scuillo ... 
  • plan de la salle:
    cliquez pour zoomer



  • pdf d'illustrations :

















samedi 20 avril 2013

Fiche de Pédagogue



                                    Célestin Freinet




Il naît  à Gars un petit village situé dans les Alpes-Maritimes en 1896 , il obtient son Brevet et fréquente l'école normale d'instituteurs de Nice en 1912 et 1914.
Il occupe un poste d'instituteur intérimaire a Saint-Cézaire avant de participer à la guerre de 14-18, durant laquelle il a été blessé par une balle au poumon droit qui lui laissera des séquelles à vie. 
Après avoir été décorer de la croix de Guerre et médaillé, il se retrouve affecter en 1919 à La Croix Villard mais ne se sentant pas a l'aise avec cette institution sans doute a cause de méthodes pédagogiques un peu trop traditionnelles et gavage de crane a son gout, il demande sa mutation. En fin d'année il reçoit son affectation pour Bar-Sur-Loup , ce lieu où il forgera en amont tout son programme de pédagogie moderne
En 1926 il rencontre Elise Lagier Bruno et se marie peu de temps après avec cette institutrice et artiste qui  voue le même culte que Freinet dans la manière d'éduquer originalement ,
http://www.icem-freinet.net/~archives/benp/benp-1/benp-1.htm








  • Un livre de Célestin Freinet :


L'École Moderne Française, éditions Ophrys, Paris, 1946.




  • Un livre sur Célestin Freinet :

Paul Le Bohec "L'Ecole réparatrice de destins? Sur le pas de la méthode Freinet". Postface de Philippe Meirieu. Éditions L'Harmattan, 2007.





  • Une conférence sur :

http://www.unesco.org/bpi/fre/unescopresse/96-173f.htm





  • Un site sur :

Biographie : http://www.icem-pedagogie-freinet.org/celestin-freinet-et-son-mouvement



  • Un article dans la presse généraliste :


  • Un article dans la presse spécialisée :

http://www.scienceshumaines.com/l-ecole-moderne-francaise_fr_12987.html